Architecte : les conditions de travail (3/4)
Un travail difficile et délicat, souvent dans l’urgence : le client se décide lentement, mais les études techniques et pire le chantier devraient être rapides, ce qui est incompatible.
L’architecte doit savoir maîtriser les outils de conception architecturale (penser en 3 dimensions, c’est-à-dire, la longueur et la largeur mais aussi la hauteur) mais aussi technique puisque le projet doit respecter les normes en vigueurs.
Les missions d’architectures sont définies par des textes (cf. www.architectes.org).
Cette définition permet de déterminer les honoraires de la rémunération, cette dernière demeurant livre (cf. § suivant).
La responsabilité de l’architecte est énorme : certaines garanties sont d’une durée d’un an (bon achèvement de l’ouvrage), de deux ans (bon fonctionnement) tandis que d’autres peuvent être décennales, voire trentenaires.
La profession suppose des déplacements sur le terrain mais surtout un important travail de bureau, lequel ne pouvant pas toujours être planifié (cf. 1er alinéa ci-dessus).
Dans les périodes les plus chargées (l’expert est alors en “charrette“) il ne faut pas craindre de travailler tard le soir.
Les normes et règlementations de l’acte de construire devenant de plus en plus contraignant, l’architecte doit savoir se tenir à niveau grâce à une formation continue et doit également savoir s’entourer des compétences spécifiques dont le projet envisagé peut avoir besoin (Ingénieurs structure, thermique, acoustique,etc).
________________________________________________________