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Jacques Argaud - Architecte - Expert près la cour d'appel de Rennes et la cour administrative d'appel de Nantes
3 octobre 2009

Comprendre la complexité d'une construction en 13 chapitres

 

 

1                    LIRE  UN  PLAN

 

 

 

1.1              les plans d’architecte :

 

Il est d’usage, avant de commencer la construction d’un  bâtiment, d’en dresser les plans.

 

 

 

Il s’agit de représenter sous forme de dessins les différentes façades de l’édifice, telles qu’elles apparaîtront à un observateur extérieur, et les différentes coupes horizontales (dénommées plans de niveau : rez de chaussée, 1er étage, …) ou verticales (dénommées coupes transversales ou longitudinales, et repérées généralement par des lettres AA, BB,…) montrant les dispositions intérieures des pièces.

 

 

 

 

 

 

Ces plans sont appelés “plans d’architecte“ (pour bien visualiser : cliquer sur les images ci-dessous) :

 

 

RDC                                                           R_1

 

RDC      R_1

 

 

 

Par convention, les coupes horizontales sont supposées être situées à hauteur des ouvertures de fenêtres ou à 1 mètre de hauteur.

 

Coupe_AB

Coupe_AB

 

 

Le plan de masse quant à lui, détermine la position de la construction par rapport aux limites séparatives ou d’autres constructions présentent sur le terrain.

 

De plus, il doit comporter diverses indications sur les raccordements aux réseaux d’égouts, d’électricité, de téléphone, ...

 

 

 

1.2              les plans techniques :

 

Les plans d’architecte indiquent la disposition des murs, des portes, des appareils sanitaires, mais ne précisent pas les données nécessaires à l’entrepreneur pour leur mise en chantier.

 

 

 

C’est pourquoi, très souvent, les plans d’architecte sont complétés par des « plans techniques » (préparés par des B.E.T. :  bureaux d’études techniques) sur lesquels figurent tous les renseignements concernant la disposition des armatures, l’emplacement des réservations pour le passage des gaines et canalisations, …

 

 

 

1.3              le langage des plans :

 

Pour lire un plan, il faut être familiarisé avec les règles usuelles de représentation concernant les échelles employées, l’indication des dimensions, les représentations simplifiées ou symboles des équipements et ameublements.

 

 

 

1.4              les échelles utilisées :

 

 

 

Les plans sont exécutés à échelle réduite.

 

 

 

Les échelles les plus courantes généralement utilisées pour les plans sont :

 

·         au 1/100ème -1 centimètre sur le papier correspond à 100 centimètres soit 1 mètre dans la réalité- ;

 

·         au 1/50ème -c’est-à-dire 1 centimètre sur le papier pour 50 centimètres réels, soit 2 centimètres par mètre- ;

 

·         au 1/20ème -1 centimètre dessiné correspondant alors à 20 centimètres réels, soit 5 centimètres par mètre-.

 

 

 

Les plans de masse sont usuellement dessinés à l’échelle du 1/1 000 ème, 1/500ème, voire au 1/200ème.

 

 

 

1.5              les cotes :

 

Les dimensions ou cotes d’une pièce sont mesurées parallèlement à la paroi concernée.

 

Toute pièce doit comporter au minimum 2 cotes : largeur et longueur.

 

Un sous détail est nécessaire lors d’interruption de paroi, pour par exemple l’emplacement d’une porte intérieur de communication.

 

 

 

1.6              la représentation graphique des portes, fenêtres, volets, … :

 

 

 

1.6.1        les portes :

 

Les cotes doivent indiquer la largeur et la hauteur libre de passage.

 

Les  dimensions réelles de l’huisserie sont donc supérieures de quelques centimètres à celles du vide de passage.

 

 

 

Le sens d’ouverture du vantail d'une porte est indiqué par un arc de cercle à 90°.

 

 

 

1.6.2        les fenêtres :

 

Les cotes sont mesurées, en hauteur entre le nu du dessous du linteau et celui du dessus du rejingot de la pièce d’appui ; en largeur, entre les murs de tableaux (embrasure) extérieurs -lesquelles pouvant être différend de l’intérieur-.

 

 

 

Le sens d’ouverture du vantail d'une porte est indiqué par un arc de cercle à 90°.

 

 

 

1.6.3        les volets :

 

Généralement les cotes des occultations ne sont pas indiquées.

 

 

 

Pour autant, on peut rencontrer des plans d’architecte mentionnant le sens d’ouverture du vantail des volets par un arc de cercle à 180°

 

 

 

 

 

2                    LES V. R. D.

 

 

 

Ces 3 initiales désignent les voiries et réseaux divers, c’est-à-dire les équipements :                        

 

-          de communication : les voiries, le téléphone ;

 

-          d’énergie : l’électricité, le gaz ;

 

-          d’eau : l’eau potable ;

 

-          d’assainissement : le tout-à-l’égout, les eaux vannes (repérées E.V. sur les plans), les eaux usées (E.U.) appelées autrefois eaux ménagères (E.M.) et les eaux pluviales (E.V.).

 

 

 

Ces différents réseaux peuvent cohabiter au sein d’une même fouille en respectant des distances réglementaires entre eux.

 

 

 

Les câbles électrique et téléphonique sont passés ou plutôt tirés dans des fourreaux -couleur rouge pour l’électricité et vert pour le téléphone- posées sur un lit de sable ou un lit de mortier maigre. Ces fourreaux doivent sur le dessus disposer d’un grillage avertisseur -couleur rouge pour l’électricité et vert pour le téléphone-.

 

 

 

Les canalisations d’eau sont des tubes plastiques de couleur noire ou bleue appelées « tube plymouth ».

 

 

 

 

3                    LES  FONDATIONS – LE  DRAINAGE

 

 

 

Les fondations assurent la liaison de la construction avec le terrain.

 

 

 

Elles supportent le poids de la maison et doivent résister aux efforts engendrées par le vent et par la déformation propre du sol.

 

 

 

Selon la nature des terrains, on réalise des fondations superficielles ou profondes.

 

 

 

3.1              les fondations superficielles :

 

Plus économique et convenant le plus souvent aux maisons individuelles classiques, les fondations superficielles sont rencontrés à proximité de la surface du sol.

 

Il s’agit dans ce cas de semelles filantes en béton surmontées d’un mur de soubassement réalisés en maçonnerie ou également en béton coulé sur place.

 

 

 

Un autre système de fondation superficielle est le radier général.

 

Il convient pour des terrains de faible portance ou pour des remblais compactés.

 

 

 

Cette solution est particulièrement intéressante dans le cas des maisons dont le plancher bas du rez-de-chaussée est un dallage sur terre-plein.

 

 

 

3.2              les fondations plus profondes :

 

Elles sont utilisées quand les couches superficielles ne conviennent pas pour supporter la maison et qu’il faut faire reposer celle-ci sur des couches plus profondes.

 

 

 

Il peut s’agir de :

 

 

 

-          plots en béton, qui permettent d’approfondir les fondations et de les relier par des poutres horizontales appelées longrines sur lesquelles reposent les murs ;

 

 

 

-          puits creusés dans le sol jusqu’à la couche résistante comme les plots, et qui supportent aussi les maçonneries par l’intermédiaire de longrines ;

 

 

 

-          pieux qui, par rapport aux puits, ont une section transversale plus faible et qui ne peuvent être réalisés que par une entreprise spécialisée dûment qualifiée pour ce type d’ouvrage.

 

 

 

Ces pieux supportent eux aussi des longrines comme les plots et les puits.

 

 

 

            Attention !

 

 

 

Il ne faut pas penser qu’il est plus facile d’étudier les fondations d’une maison individuelle que celles d’un grand immeuble.

 

 

 

En effet, une maison individuelle, toujours construite selon des techniques légères, est plus sensible et résiste moins bien à des mouvements du sol qu’une construction plus importante dont l’ossature robuste procure une meilleure rigidité.

 

 

 

 

 

3.3              le drainage :

 

 

 

3.3.1        généralités :

 

Les sous-sols peuvent être protégés par un drainage périphérique.

 

 

 

Il s’agit d’un tuyau en PVC (anciennement en terre cuite ou fibrociment) fendu ou percé.

 

 

 

Le remblai qui entoure le drain doit être perméable pour permettre le passage de l’eau jusqu’au drain.

 

La pose de celui-ci doit présenter une pente d’environ 2%. Ceci impose une différence de niveau suffisante entre le dallage et la base des fondations puisque le drain doit se trouver dans cette zone.

 

 

 

On peut aussi envisager de procéder à l’exécution de sous-sol étanches en réalisant un cuvelage.

 

Dans ce cas, le gros-œuvre doit être réalisé obligatoirement en béton armé calculé en prenant des précautions spéciales.

 

 

 

Le dallage doit être aussi réalisé en béton armé et relié aux murs. Murs et dallages sont alors dimensionnés pour résister à la poussée de l’eau.

 

 

 

 

 

3.3.2    les principes de drainage :

 

Il faut éviter le colmatage des drains.

 

 

 

Chaque drain doit présenter une pente minimum d’écoulement et se jeter dans un collecteur qui évacue l’eau vers un réseau ou un exutoire.

 

Au raccordement entre les canalisations, on ménage des regards qui permettent de vérifier que le drain fonctionne correctement ou de la curer, au titre de l’entretien de son patrimoine.

 

 

 

Une bonne solution applicable dans tous les cas constitue à disposer dans le fond des tranchées et sur leurs parois des nappes de textile synthétique non tissé (écran anticontaminant) venant se rabattre autour du tuyau de drainage inférieur et du remplissage en cailloux qui le surmonte.

 

Cet écran, peu onéreux, joue le rôle de filtre et s’oppose au colmatage du drain.

 

 

 

Par surcroît de précaution, on peut également en entourer les canalisations elles-mêmes.

 

 

 

Rien n’interdit de rapporter sur le dessus de la tranchée du terrain d’origine.

 

 

 

 

 

3.4              les murs de soutènement :

 

 

 

Pour réaliser ce type d’ouvrage, il faut prendre quelques précautions particulières.

 

 

 

Points à examiner :   

 

-          la poussée des terres ;

 

-          les mesures à prendre contre l’eau ;

 

-          la nécessité ou non de prévoir des joints, en fonction de la longueur de l’ouvrage.

 

 

 

3.4.1        la résistance à la poussée des terres :

 

Les terres situées derrière le mur de soutènement exerce une poussée horizontale.

 

 

 

Plus un mur est lourd, plus il est stable.

 

 

 

 

 

3.4.2    les précautions contre l’eau :

 

C’est le plus grand ennemi des murs de soutènement.

 

 

 

Le mur ne doit pas être en contact direct avec le terrain soutenu. Pour se faire, on interpose un remblai perméable (gravier, pierres sèches, …).

 

L’utilisation d’un écran anticontaminant évitant le colmatage du remblai par les particules les plus fines est utile.

 

 

 

Le mur doit être pourvu de barbacanes, c’est-à-dire d’orifices le traversant de part en part, permettant l’évacuation de l’eau et disposées en  lignes horizontales, l’une à la base du mur, les autres à 1,50/2,00 mètres plus haut.

 

 

 

 

 

3.4.3        la nécessité ou non de prévoir des joints :

 

Des joints de rupture doivent être ménagés en fonction des dimensions de l’ouvrage

 

 

 

 

 

4         LES  MURS  EXTERIEURS

 

 

 

4.1              deux options possibles pour construire un mur :

 

 

 

a)      les murs en maçonneries traditionnelles :

 

Ils peuvent être à base de moellons, de blocs creux de béton ordinaire, de blocs pleins de béton cellulaire, de briques pleines ou creuses ou encore en béton banché.

 

 

 

b)      les murs par panneaux préfabriqués :

 

Ces murs sont parfois proposés par certains constructeurs.

 

 

 

Les composants non traditionnels sont valables dans la mesure où ils ont fait l’objet d’un avis technique de la part du C.S.T.B. -Centre Scientifique et technique du Bâtiment-.

 

 

 

 

 

4.2              le chaînage général des murs extérieurs :

 

 

 

Ce chaînage a pour but de lier les maçonneries et par conséquent de limiter au minimum les effets du retrait des parpaings ou du gonflement des briques.

 

 

 

Il permet également à la construction de supporter l’effet de certains tassements différentiels du sol sous les fondations.

 

 

 

Dans toutes les nouvelles constructions, le chaînage des murs est réalisé en béton armé à l’aide d’aciers filants reliés par des épingles ou des cadres et disposés à l’intérieur de blocs spéciaux de même nature que ceux des murs construits.

 

 

 

Les chaînages peuvent être :

 

-          horizontaux, au minimum au niveau de chaque plancher, et constitués par exemple de 2 aciers à adhérence améliorée (dénommés acier T.O.R.) ;

 

-          verticaux, dans des blocs spéciaux disposés dans les angles ainsi que de façon intermédiaire, en fonction de la longueur du mur construit ;

 

-          au droit des appuis de fenêtres, pour éviter les fissurations.

 

 

 

4.3              fractionner les maçonneries :

 

Afin de limiter les effets des variations de température, du retrait et du gonflement ainsi que des tassements, on peut, si c’est possible prévoir dans les maçonneries et tous les 10 mètres environ des joints verticaux.

 

 

 

4.4              des murs étanches :

 

En plus des mesures à prendre pour limiter autant que possible les risques de fissuration des murs et éviter les infiltrations d’eau les plus gênantes, il faut encore respecter certaines dispositions complémentaires pour rendre les murs extérieurs vraiment étanches.

 

 

 

Les normes distingues 4 types de murs :

 

-          le mur de type I : épais sans doublage intérieur ;

 

-          le mur de type IIa : mince avec doublage intérieur, mais sans lame d’air intercalaire ;

 

-          le mur de type IIb : mince avec doublage intérieur, mais avec une lame d’air intercalaire ;

 

-          le mur de type III : similaire au type IIb, avec en plus, un exutoire pour les eaux infiltrées jusqu’à la lame d’air ;

 

-          le mur de type IV : avec bardage ou étanchéité extérieure.

 

 

 

Vis-à-vis des risques de pénétration d’eau :

 

-          les types I et IIa sont équivalents ;

 

-          le type IIb est supérieur aux types I et IIa ;

 

-          le type III est supérieur aux types IIb, IIa et I ;

 

-          le type IV est supérieur aux types III, IIb, IIa et I.

 

 

 

En définitive, le type de mur doit être choisi en fonction du site.

 

 

 

 

 

5                    LES PLANCHERS – LES DALLES – LES DALLAGES

 

 

 

5.1              les planchers :

 

En terme de construction, le mot plancher désigne d’une façon générale tous les ouvrages plans horizontaux qui supportent des charges –leur propre poids et celui des revêtements des sols, les cloisons de séparation des pièces, les équipements, …. ainsi que les surcharges d’exploitation, et qui les transmettent aux murs porteurs ou plus généralement à la structure.

 

 

 

Les planchers peuvent être réalisés en matériaux divers, tels le béton, la brique, le bois, le verre, …

 

 

 

 

 

5.2              les dalles pleines :

 

Elles sont obtenues en coulant du béton frais sur des coffrages.

 

Elle sont considérées comme traditionnelles et sont armées avec des plaques de treillis soudés.

 

 

 

 

 

5.3              Les prédalles :

 

Les dalles peuvent aussi être réalisées à partir de prédalles, c’est-à-dire de plaques minces en béton armé servant de coffrage.

 

 

 

Ces prédalles comportent alors dans leur épaisseur les armatures nécessaires à la résistance du plancher fini.

 

 

 

Elles sont maintenues par des étais rapprochés pendant le coulage du béton.

 

 

 

 

 

5.4              les planchers à poutrelles préfabriquées :

 

 

 

Ce type de plancher se divise en 2 grandes familles :

 

-          les planchers à poutrelles en béton armé ;

 

-          les planchers à poutrelles en béton précontraint.

 

 

 

 

 

Les planchers à poutrelles préfabriquées ne sont pas considérés comme des constructions traditionnelles. Ils relèvent donc de la procédure de l’avis technique.

 

 

 

Dans ce type de plancher, les poutrelles jouent un rôle essentiel puisqu’elles en forment les nervures porteuses.

 

 

 

Les éléments de remplissages sont appelés entrevous.

 

 

 

Ces derniers peuvent être en béton, isolant en polystyrène ou en brique de terre cuite -céramique- .

 

 

 

L’ensemble est recouvert par une couche de béton armé d’un treillis soudé appelé dalle de compression .

 

 

 

 

 

5.5              les dallages sur terre-plein :

 

 

 

Dans le cas le plus courant, le dallage sur terre-plein est désolidarisé des murs périphériques ou intérieurs et des fondations par un joint de rupture.

 

Le dallage a une épaisseur d’environ 10 cm. (le calcul précis relève de la compétence d’un ingénieur en fonction des surcharges d’exploitation) et doit être armé par un treillis soudé.

 

 

 

Il convient de se protéger des remontées d’humidités par une feuille de polyéthylène (film polyane) posé sur le remblai soigneusement compacté ou des galets appelés alors hérisson .

 

 

 

 

 

5.6              les planchers en bois :

 

 

 

Les éléments porteurs d’un plancher en bois sont constitués par des poutres et des solives.

 

 

 

Les poutres permettent en général d’offrir un appui intermédiaire aux solives lorsque le vide à franchir est trop important pour celles-ci.

 

Ce sont des pièces de bois relativement massive dont la section est souvent 1 ½ plus haute que large (30 x 20 cm., par exemple).

 

 

 

Les solives sont plus élancées, leur hauteur peut-être 3 fois plus grande que leur largeur (8 x 20 cm., par exemple).

 

 

 

En fonction de leur portée et des charges appliquées, on les dispose suivant un entr’axe qui dépasse rarement 60 cm. .

 

 

 

Lorsque des charges importantes se trouvent localisées en des endroits bien définis, il est possible de doubler les solives (sous une cloison lourde, par exemple).

 

 

 

Les chevêtres sont des poutres qui ont pour rôle de supporter les extrémités des solives interrompues au droit d’un vide (cheminée, escalier,…).

 

 

 

Les liaisons entre les solives d’un plancher sont réalisées par un platelage, qui peut être un parquet ou des panneaux de contre-plaqué ou d’aggloméré destinés à recevoir un revêtement de sol, par exemple : moquette, carrelage, sol plastique,… 

 

 

 

Pour éviter le basculement des solives, on interpose des entretoises. Ce sont des pièces de bois disposées perpendiculairement aux solives.

 

 

 

Pour constituer les plafonds en sous-face des planchers bois, on peut utiliser des plaques de plâtre enrobées de carton, des briques, du lambris ou encore du plâtre traditionnel. Ces éléments sont alors maintenus aux solives par l’intermédiaire d’un contre-lattage ou de fourrures spéciales sous forme de pattes métalliques, par exemple.

 

 

 

 

 

 

 

 

6                    LES  CHARPENTES  -  LES  COUVERTURES  -  LA  ZINGUERIE

 

 

 

La charpente est un élément important dans une construction. Une charpente de toiture inadaptée peut entraîner de graves désordres dans la couverture et dans les murs sur lesquels elle prend appui.

 

 

 

6.1              les fermes classiques :

 

 

 

6.1.1        principe de fonctionnement et règles de construction :

 

Les fermes, qui représentent la partie essentielle de la charpente, sont généralement des systèmes dits “triangulés“ parce que les différentes barres dessinent des triangles juxtaposés.

 

 

 

Dans de tels systèmes, les charges doivent être appliquées aux nœuds, c’est-à-dire aux points où les barres se rejoignent.

 

 

 

Les réactions d’appui, c’est-à-dire les actions qui s’exercent entre la ferme et les murs qui la supportent, sont importantes.

 


Pour prévenir tout risque, on met en place des barres supplémentaires qui complètent la triangulation ou on calcule avec précision les efforts de flexion qui découlent des excentrations éventuelles.

 

 

 

La même prudence est nécessaire en ce qui concerne les charges que représentent les souches de cheminées ou celles qu’elles subissent du fait des vents.

 

 

 

Il faut aussi porter une attention toute particulière aux scellements de la charpente, surtout dans le cas de couvertures légères.

 

 

 

En particulier, les pannes doivent être scellées dans une masse de maçonnerie suffisamment importante pour pouvoir contrebalancer l’effet du vent.

 

 

 

Un dernier point important concerne les dispositions adoptées au droit des souches de cheminée.

 

 

 

La distance entre la face intérieure du conduit de fumée et le bois de charpente le plus proche doit être au moins de 16 cm.

 

 

 

 

 

6.1.2        le contreventement :

 

Il faut vérifier que la charpente est contreventée dans son ensemble, c’est-à-dire qu’elle doit résister aux efforts horizontaux dus au vent ou provoqués par des faux-aplombs.

 

 

 

Le contreventement peut être obtenu par le biais de la maçonnerie, les pointes des pignons calculées en conséquence empêchant le déversement de la charpente ou par des pièces de bois jouant le même rôle.

 

 

 

 

 

6.2              les fermettes industrialisées :

 

 

 

6.2.1        règles générales de construction :

 

Les règles de construction relatives aux transmissions des efforts sur les fermes traditionnelles s’appliquent aux fermettes.

 

 

 

Les fermettes sont de petites fermes fabriquées industriellement à partir de bois de faible section agrafées à l’aide de pièces métalliques appelées connecteurs.

 

 

 

Dans ce type de conception de charpente, il est important que les charges concentrées et , en particulier, les réactions d’appui soient appliquées aux nœuds de triangulation.

 

Du fait de leur minceur, les fermettes n’ont aucune rigidité transversale.

 

 

 

Il est donc absolument nécessaire de prévoir un contreventement soigné et efficace au moyen de barres formant triangulation supplémentaires dans des plans verticaux perpendiculaires aux fermettes ou dans le plan des versants).

 

 

 

Les types de fermettes dépourvus d’entrait en partie basse provoquent des poussées.

 

C’est par exemple le cas des fermettes dites en “A“ du fait de leur forme et qui sont utilisées pour réaliser des combles aménageables.

 

 

 

Dans ce cas, le gros-œuvre (murs, dalles,…) doit pouvoir résister aux poussées horizontales.
Ceci est également valable pour les charpentes constituées de fermes traditionnelles.

 

 

 

 

 

6.2.2        règles particulières de construction :

 

 

 

Les fermettes mises en place sont toujours assez rapprochées.

 

Pour installer des châssis de toiture, pour assurer le passage d’un conduit de fumée ou encore pour mettre en place un escalier d’accès à des combles aménageables, il est nécessaire de ménager des trémies (comme dans le cas de planchers horizontaux, vu au chapitre précédent), c’est-à-dire de scier sur une certaine distance une ou plusieurs fermettes.

 

 

 

Dans ce cas, on adapte des chevêtres qui transmettent les charges aux fermettes non coupées, qu’on renforce par doublement de l’arbalétrier, par exemple.

 

 

 

Le traitement du bois des fermettes industrialisées et l’emploi des panneaux en bois obéissent aux mêmes règles que celles prévues pour les charpentes traditionnelles (traitements insecticide et fongicide).

 

 

 

 

 

6.3              la couverture et son support :

 

 

 

Surmontant la charpente, la couverture protège la maison.

 

 

 

Complétant donc l’enveloppe que forment les murs de la construction, elle doit être

 

réalisée avec soin.

 

 

 

 

 

6.3.1        choisir une couverture :

 

Le plus souvent le certificat d’urbanisme, les usages ou les règlements locaux (P.O.S., ou règlement de lotissement) imposent un type de couverture (par exemple, l’ardoise en Bretagne ou la tuile canal dans le sud de la France).

 

 

 

En ce qui concerne les couvertures les plus courantes, il est à noter que les tuiles en terre cuite peuvent être gélives ou trop perméables, que les tuiles en béton peuvent se décolorer et que les ardoises peuvent se percer au droit de leurs impuretés (appelées pyrites).

 

 

 

Le poids au m² d'une couverture a son importance dans le calcul du poids propre d’une toiture.

 

 

 

A titre d’exemple, une tuile de terre cuite courante a un poids d’environ 50 à 60 kg/m², des plaques ondulées environ 15 kg/m² ou encore des lauzes de 150 à 200 kg/m².

 

En conséquence, le poids propres des matériaux, la pente à respecter, les ouvertures réalisées en toiture et les détails techniques de mise en œuvre variant avec les types de couverture imposent une charpente étudiée, calculée et adaptée notamment au regard de la norme Neige et Vent.

 

 

 

 

 

6.3.2        le support :

 

Suivant les cas, le support peut comprendre à la fois :

 

-          des pannes reliant horizontalement les fermes classiques ;

 

-          des chevrons s’appuyant sur les pannes et disposés de façon intermédiaire entre les fermes classiques ;

 

-          des liteaux parallèles aux pannes et s’appuyant sur des chevrons ;

 

-          un voligeage (ou platelage en panneaux de bois) remplaçant, dans certains cas les liteaux).

 

 

 

Il est à noter que dans le cas de fermettes industrialisées posées rapprochées (entraxes de l’ordre de 60 cm.), les pannes et les chevrons deviennent inutiles d’où une substantielle économie si l'on opte pour ce type de charpente.

 

Bien entendu, les entraxes des différents éléments du support doivent être parfaitement compatibles avec les cotes des éléments de couverture qu’ils supportent.

 

 

 

En particulier l’écartement du lattis doit correspondre à un recouvrement normal des tuiles ou des ardoises utilisées.

 

 

 

 

 

6.3.3        la ventilation :

 

La ventilation des sous-toiture est impérative afin d’éviter les condensations et l’échauffement des charpentes.

 

 

 

Trois cas sont à considérer :

 

 

 

a)      couverture simple : on dispose des entrées et sorties d’air (ou tuiles chatières assorties au couvert ou en zinc) en partie basse et haute du couvert ;

 

 

 

b)      couverture associée à un film complémentaire d’étanchéité : le film en polyéthylène est nécessaire lorsqu’il y a insuffisance de pente ou risque de neige poudreuse (climat de montagne).

 

Il convient alors que l’air puisse circuler entre les liteaux. La meilleure

 

solution consiste à tendre le film sur les chevrons en relevant le niveau d’appui des liteaux par une contre-latte ;

 

 

 

c)      couverture associée à un film complémentaire d’étanchéité et mise en œuvre d’une isolation thermique : les mêmes règles que ci-dessus § b) sont à respecter.

 

 

 

 

 

6.4              les points singuliers d’une toiture :

 

 

 

Une toiture n’est jamais uniformément plane. On y trouve des cheminées, des lucarnes, un faîtage, des rives, des noues, …

 

 

 

Il convient d’attacher une attention toute particulière à toutes les parties de couverture recueillant les eaux de pluie de façon à assurer une parfaite étanchéité à la construction.

 

            

 

6.4.1        les faîtages :

 

 

 

Le faîte est  réalisé de façon homogène, généralement dans le même matériau que le couvert courant. En fonction du couvert, on peut être conduit à utiliser des pièces de zinc spécialement façonnées.

 

 

 

6.4.2        les arêtiers :

 

Les arêtiers sont généralement réalisés avec le même matériau que le couvert.

 

 

 

6.4.3        les rives latérales :

 

Il est généralement procédé à la mise ne œuvre de tuiles à rabat (droite ou gauche) ou un habillage en zinc.

 

 

 

6.4.4        les noues :

 

Dans le cas des tuiles et des ardoises, on les réalise de préférence en zinc avec des fractionnements à recouvrement permettant la dilatation du métal.

 

 

 

Avec des tuiles plates et les ardoises on peut également utiliser des noquets en zinc.

 

 

 

6.4.5        les émergences de murs :

 

Pour ce type d’ouvrage, que ce soit au niveau d’un raccord d’une toiture avec un mur ou avec une souche de cheminé, on préférera des habillages métalliques, si possible à noquets.

 

exemple non réalisé dans les règles de l'art !

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En effet, les garnitures au mortier se fissurent dans le temps et nécessite des révisions périodiques.

 

 

 

6.4.6        les sorties de ventilation :

 

Il y a lieu d’adopter la mise en place de tuiles spéciales assorties au couvert ou de faire réaliser une pièce en zinc.

 

 

 

 

 

6.5              la zinguerie :

 

 

 

L’eau de pluie ruisselle sur les éléments de couverture pour aboutir dans les gouttières, généralement fixées à l’aide de crochets aux bouts des chevrons de la toiture.

 

 

 

En bout de pente, la gouttière est raccordée par un moignon ou une naissance à une descente.

 

 

 

Il y a lieu de considérer les différents matériaux utilisés pour réaliser et façonner les pièces de zinguerie à mettre en œuvre :

 

-          l’acier galvanisé ;

 

-          le zinc ;

 

-          le cuivre ;

 

-          le PVC.

 

 

 

6.5.1        l’acier galvanisé :

 

On le rencontre de temps à autre sur des constructions.

 

 

 

 

 

6.5.2        le zinc :

 

C'est la matériau le plus répandu.

 

 

 

6.5.3        le cuivre :

 

Matériau noble réservé à des construction de prestige.

 

 

 

6.5.4        le PVC :

 

De plus en plus fréquemment mis en œuvre, notamment sur les constructions réalisées "clef en mains" compte tenu des coûts moindres par rapport aux autres matériaux usités.

 

 

 

 

 

 

 

 

7                    LES  MENUISERIES  EXTERIEURES  -  LES  VITRAGES

 

LES  OCCULTATIONS

 

 

 

 

 

7.1              les menuiseries extérieures :

 

 

 

On demande aux fenêtres d’éclairer suffisamment les pièces, d’assurer une protection contre les intempéries (pluie, neige, vent), les écarts de température entre l’intérieur et l’extérieur de la construction, les bruits extérieurs,…et de permettre d’aérer la demeure.

 

 

 

Dans tous les cas, les fenêtres, pour jouer leur rôle et faciliter aussi le nettoyage des vitres, doivent s’ouvrir par des ferrures de rotation -des pentures à gond, des paumelles, des charnières ou des fiches-, tout en résistant aux efforts mécaniques qui leur sont imposés.

 

 

 

Elles comportent des éléments mobiles nommés ouvrants, par opposition aux cadres périphériques solidaires des murs par des pattes de scellement et qui sont appelés dormants.

 

 

 

Pour permettre la pose des vitrages dans les châssis de fenêtre, ceux-ci doivent

 

comporter des feuillures dont les dimensions dépendent à la fois de l’épaisseur des glaces et de leur surface.

 

 

 

 

 

Suivant le mode d’ouverture des ouvrants, on distingue :

 

-          les fenêtres ouvrantes sur paumelles à axe vertical -dénommés à la française-, horizontal -à soufflet- ou vertical et horizontal -oscillobattant-;

 

-          les fenêtres ouvrantes sur pivots à axe vertical ou horizontal ou vertical et horizontal ;

 

-          les fenêtres coulissantes : verticales (à guillotine) ou horizontales ;

 

-          les fenêtres articulées sur biellettes : à l’australienne, à l’italienne ou à la canadienne ;

 

-          les fenêtres ouvrantes en accordéon .

 

 

 

Les cadres ouvrants et dormants comportent chacun une traverse basse.

 

 

 

La traverse basse d’un dormant doit :

 

-          évacuer vers l’extérieur les eaux d’infiltration recueillies dans les volumes de décompression horizontaux et verticaux ;

 

-          recueillir et évacuer vers l’extérieur les eaux de condensation qui se forment sur la face intérieure des vitrages (sauf pour les vitrages isolants) ;

 

-          protéger le raccordement avec la pièce d’appui en maçonnerie, le rejingot.

 

 

 

 

 

Les fenêtres doivent répondre à un classement A.E.V. .

 

 

 

Dans ce classement, les différentes lettres désignent :

 

 

 

            A = la perméabilité à l’air, en 3 classes : A1, A2 et A3 ;

 

            E = l’étanchéité à l’eau, en 3 classes : E1, E2 et E3 ;

 

            V = la résistance au vent, en 3 classes : V1, V2 et V3 .

 

 

 

Les performances croissent des indices 1 à 3 .

 

 

 

En plus du classement AEV, une notion de région -A ou B- confirme le choix des performances d’une fenêtre.

 

 

 

7.2              les vitrages :

 

 

 

Le rôle des vitrages est de laisser passer la lumière du jour qui éclaire l’intérieur de la maison.

 

Mais les vitres doivent aussi assurer une protection contre les déperditions thermiques et les bruits extérieurs.

 

 

 

Le choix d’un vitrage est fonction de la région et de l’exposition de la façade.

 

 

 

7.2.1        les vitrages simples :

 

Les épaisseurs courantes des vitres employées pour les maisons individuelles sont de 3, 4, 5, 6 voire 8 m/m.

 

 

 

7.2.2        les vitrages isolants :

 

Un vitrage isolant comprend 2 ou 3 verres d’épaisseur identique ou différent séparés par un matelas d’air d’épaisseur variable, généralement comprise entre 6 et 12 m/m.

 

 

 

 

 

7.3              les occultations :

 

 

 

En assurant le « clos » de la maison, les fermetures extérieures participent, généralement, à la fois à la protection contre les agents atmosphériques (température, lumière,…) et à la défense contre le vol et l’effraction.

 

 

 

7.3.1        les volets battants :

 

Ces derniers comportant des vantaux classiques, sont réalisés le plus souvent en bois, quelque fois en matière plastique.

 

Les vantaux sont, généralement, constitués par des lames verticales juxtaposées. On évite leur affaissement grâce à des barres et écharpes qui, formant un Z, contreventent l’ensemble.

 

 

 

On peut également utiliser des traverses s’assemblant sur les montants et doublées par des équerres métalliques.

 

 

 

Afin d’éviter que, sous l’effet du vent, les volets ne se mettent à battre on les bloque en position d’ouverture par des fixations dénommées « têtes de bergères ».

 

 

 

7.3.2        les persiennes :

 

Ce sont des volets comportant des lamelles inclinées vers le bas et permettant de voir au dehors sans être vu. Elles sont réalisés soit en bois, oit en matière plastique.

 

 

 

7.3.3        les volets roulants en bois :

 

Souvent à projection, ils permettent la protection contre le soleil en position de ½ ouverture.

 

 

 

La commande s’effectue, en générale, par tringle oscillante (tige de manœuvre) et genouillère de tringle.

 

 

 

La manœuvre des volets roulants peut également s’effectuer électriquement.

 

 

 

7.3.4        les volets roulants en PVC ou en aluminium :

 

Les lames peuvent être en matière plastique ou en aluminium, simple paroi ou double paroi.

 

 

 

Les volets roulants à double parois peuvent comporter une injection de mousse de polyuréthane à des fins de meilleures isolations thermiques.

 

 

 

 

 

7.4              les serrures :

 

 

 

7.4.1        généralités :

 

Sur les portes, les crémones peuvent comporter 1 serrure -ou plusieurs- qui condamne les tringles et le pêne dormant latéral -sur serrure 3 points-.

 

Chacune des tiges de crémones peut actionner en plus un verrou à pêne latéral, réalisant alors un verrouillage à 5 points.

 

 

 

            Toute serrure est composée :

 

-          d’un boîtier de mécanisme, fixé sur l’ouvrant et comportant un pêne, pièce mobile de verrouillage ;

 

-          d’une gâche, fixée sur le dormant et recevant le pêne de verrouillage actionné par clé ou bouton.

 

 

 

 

 

7.4.2        mode de pose :

 

En fonction du mode de pose, on distingue les serrures apparentes et les serrures à larder (ou à mortaiser).

 

 

 

Les serrures apparentes : posées en applique ou sur leur face intérieure, équipent la plupart des portes anciennes.

 

 

 

Les serrures à larder (ou à mortaiser) : sont noyées dans l’épaisseur des nouvelles portes.

 

 

 

 

 

7.4.3        les différentes sortes de serrure :

 

 

 

On distingue les serrures dites :

 

-          à bec de cane : elles comportent 1 pêne à ½ tour manœuvrable par un bouton ou un carré d’ouverture ;

 

-          à pêne dormant : le pêne se déplace par translation sous l’action d’une clé, parfois d’un bouton ;

 

-          à 2 pênes : combinaison des 2 systèmes précédents ;

 

-          à gorges mobiles : ce sont de serrures de sûreté qui comportent 2, 3, 4 ou 6 gorges. La clé a un profil tel que sont mouvement de rotation permet de soulever les gorges en position dégageant le fonctionnement du pêne (relativement aisées à crocheter) ;

 

-          à pistons (ou à barillet) : bloc de sûreté cylindrique ;

 

-          à pompes.

 

 

7.5              les crémones :

 

 

 

7.5.1        généralités :

 

Une crémone est un appareil de fermeture à rappel dans lequel la rotation d’un organe de manœuvre, généralement simplet et non amovible, agit, par un mécanisme contenu dans une boîte, soit sur 1 tringle unique, soit sur 2 tringles coulissantes simultanément en sens inverse.

 

 

 

On utilise une crémone pour la fermeture des fenêtres à 1 ou 2 vantaux, et des portes à 1 ou 2 battants.

 

Sur les portes, la crémone peut comporter une serrure, généralement à bloc de sûreté, qui condamne les tringles et le pêne dormant latéral.

 

 

 

Chacune des tiges de crémone peut actionner en plus un verrou à pêne latéral, réalisant alors un verrouillage à 5 points.

 

 

 

La pose des crémones peut se faire en applique (l’ensemble est alors apparent) ou encastrée.

 

 

 

 

 

7.5.2        l’espagnolette :

 

Elle était couramment utilisée avant l’invention de la crémone pour la fermeture des portes et des fenêtres. C’est un système simple de fermeture.

 

 

 

 

 

 

 

8                    LES  ESCALIERS

 

 

 

Circulation reliant 2 niveaux superposés, l’escalier doit supporter le poids des personnes qui l’empruntent et celui des charges et des meubles qui transitent d’un endroit à un l’autre.

 

 

 

Matériau le plus ancien pour la construction des escaliers, le bois reste le plus employé.

 

 

 

Le vocabulaire du bois et les modèles d’escaliers en bois s’appliquent donc à tous les matériaux modernes.

 

 

 

Quelles que soient la forme et la nature d’un escalier, il se compose de marches qui prennent appui sur un support.

 

 

 

La rampe comprend, en général, un pilastre de départ, une main courante supportée par un barreaudage, parfois remplacé par des potelets ou des balustres.

 

 

 

Les dimensions et espacements entre ces éléments sont normalisés.

 

 

 

Ainsi la hauteur de la main courante doit être, par rapport à une marche, de 0,90 m., et par rapport à un palier de 1 m. .

 

 

 

 

 

 

 

9                    LE  CONDUIT  DE  FUMEE, LES  CHEMINEES

 

 

 

9.1              le conduit de fumée :

 

 

 

Les conduits de fumée sont des éléments verticaux qui permettent d’évacuer hors d’une maison les fumées et les gaz brûlés produits par la combustion :

 

-          d’un solide : le charbon ou le bois ;

 

-          d’un liquide : le fuel domestique ;

 

-          d’un gaz : naturel ou liquéfié.

 

 

 

 

 

Ces conduits desservent donc des appareils que l’on peut classer en 2 familles, selon leur mode de fonctionnement :

 

-          les foyers fermés : chaudière, cuisinière, poêle, radiateur ;

 

-          les foyers ouverts : cheminée traditionnelle.

 

 

 

 

 

Dans la plupart des cas, l’évacuation des fumées et des gaz brûlés se fait naturellement.

 

 

 

En effet, quelle que soit la source d’énergie en présence de combustion, il y a échauffement. Les gaz chauds qui s’échappent d’un foyer ont une tendance naturelle à s’élever puisqu’ils sont plus légers que l’air froid ambiant.

 

 

 

Le vent peut créer une surpression en haut du conduit et s’opposer au tirage naturel. La réglementation impose donc que cet orifice débouche à 0,40m. au-dessus de toute partie de construction voisine située dans un rayon de 8 m. .

 

 

 

Un conduit s’encrasse, car les fines particules résultant de la combustion se collent à la paroi interne. Il est donc nécessaire d’assurer un nettoyage par ramonage, et ce au moins une fois l’an.

 

 

 

A cet effet, une trappe permettant la récupération des suies est prévu en partie basse du conduit.

 

 

 

 

 

9.2              les conduits pour foyers fermés :

 

 

 

9.2.1        les briques de terre cuite :

 

On réalise avec ce matériau des conduits maçonnés au mortier bâtard (chaux + ciment).

 

 

 

9.2.2        les boisseaux de terre cuite ou de béton :

 

Il s’agit d’éléments préfabriqués empilés grâce aux gorges d’emboîtures prévues (partie mâle vers le bas) et scellés au mortier bâtard.

 

 

 

9.2.3        les éléments en ciment :

 

Il s’agit également d’éléments préfabriqués emboîtables, mais leur utilisation est exclusivement réservée aux foyers fermés alimentés en gaz.

 

 

 

9.3              les conduits pour foyers ouverts :

 

 

 

Pour ces foyers, on ne peut utiliser que les conduits en briques pleines ou en boisseaux.

 

 

 

9.4              le tubage, le chemisage :

 

 

 

Les conduits défectueux peuvent être « tubés » par un tube métallique rigide glissé à l’intérieur pour lui rendre l’étanchéité nécessaire, ou « chemisés » par un tube métallique flexible.

 

 

 

9.5              les cheminées :

 

 

 

9.5.1        généralité :

 

La cheminée est devenue un élément de la décoration des maisons individuelles.

 

 

 

Si la dimension du foyer est une question d’esthétique, une cheminée doit respecter des proportions précisent en fonction de la section du conduit, de la section du foyer et du volume de la pièce.

 

 

 

9.5.2        alimentation en air du foyer :

 

Dès qu’une cheminée tire elle aspire de l’air.

 

 

 

Un conduit va donc chercher l’air à l’extérieur pour l’apporter dans le foyer.

 

 

 

9.5.3        utilisation des gaz chauds :

 

La forte chaleur emportée par les gaz chauds peut être, en partie, récupérée et renvoyée dans la pièce.

 

 

 

Le principe le plus répandu consiste à faire circuler l’air ambiant de la pièce dans des éléments réchauffés par les gaz chauds avant de la diffuser à nouveau dans la pièce.

 

 

 

Certains systèmes, plus complexes, comportent une pompe qui fait circuler de l’eau dans des tubes. L’eau devenue chaude peut servir à alimenter un ou plusieurs radiateurs répartis dans la pièce.

 

 

 

 

10                LES MURS INTERIEURS & LES CLOISONNEMENTS

 

LES PORTES INTERIEURES

 

 

 

10.1          généralités :

 

Les murs intérieurs comme les cloisons délimitent les pièces de la maison, mais leur fonction restent différentes, en ce sens que les murs sont destinés à transmettre aux fondations une fraction des charges, dues aux poids de la construction et des surchargent qu’elles supportent.

 

 

 

A la différence des cloisons, les murs intérieurs sont donc porteurs et dans le cas où ils joignent 2 murs de façades ou 2 pignons, ils sont appelés « murs de refend ».

 

 

 

            D’une certaine façon, supprimer un mur intérieur et en particulier un refend compromet la stabilité de l’ouvrage, ce qui n’est pas le cas d’une cloison.

 

 

 

10.2          les murs de refend :

 

Ils sont utilisés pour diminuer la portée des planchers dans le cas d’une maison à étage et également pour contreventer la construction.

 

 

 

Puisqu’ils sont destinés à supporter des charges et à participer à la stabilité de l’ouvrage, les murs intérieurs doivent être calculés et contrôlés au même titre que les murs extérieurs.

 

 

 

Comme eux, ils sont réalisés soit en béton, soit en maçonnerie traditionnelle.

 

 

 

Toutes dispositions doivent être prises pour qu’ils soient protégés des remontées capillaires en provenance des fondations sur lesquelles ils prennent appui.

 

 

 

10.3          les cloisons :

 

 

 

10.3.1    rôle des cloisons :

 

N'ayant pas à participer à la stabilité de l'ouvrage, on cherche à rendre les cloisons aussi économique que possible.

 

En général, les cloisons sont moins épaisses et donc plus légères que les murs intérieurs, lesquels concourrent à la stabilité de la construction, ce qui introduit de plus faibles surcharges sur les planchers qui les supportent?

 

 

 

Du fait de leur conception, les cloisons sont moins résistantes que les murs et certaines précautions doivent être prises lors de leur mise en œuvre.

 

 

 

On distingue d'après les matériaux qui les composent les cloisons traditionnelles et les cloisons sèches.

 

 

 

 

 

10.3.2    les cloisons traditionnelles :

 

Elles sont réalisées, soit en parpaings ou en briques, soit en carreaux de plâtre à parements finis.

 

 

 

Les briques et les parpaings peuvent être hourdés, soit au plâtre, soit au mortier (impératif pour celles montées en cave ou sous-sol).

 

 

 

Les carreaux de plâtre doivent être montés au moyen d'une colle appropriée.

 

 

 

Pour éviter leur mise en compression, sous l'effet de déformation des planchers et, par suite, l'apparition de fissures, les normes imposent la mise en place de bandes résilientes, en pied et sommet de cloisonnement.

 

 

 

Les huisseries sont rendues solidaires des cloisons par des pattes de liaison ou des clous scellés dans la maçonnerie.

 

Les cloisons enduites sur les 2 faces ne peuvent comporter que des enduits de même nature, par exemple plâtre ou ciment, sur chacune des faces. Dans le cas contraire, des fissurations sont inévitables.

 

 

 

10.3.3    les cloisons sèches :

 

Ce sont des panneaux préfabriqués en plaques de plâtre à faces cartonnées renforcées entre elles par une armature en carton, dont l'une des dimensions est sensiblement égale à la hauteur sous plafond.

 

Elles présentent l'avantage de pouvoir être montées et assemblées à sec sur le chantier (gain de temps et non apport d'humidité).

 

 

 

En plus des indications figurant sur l'Avis Technique, chaque fabricant établit des spécifications de montage qu'il convient de respecter et, en particulier, des prescriptions pour la mise en place de fixations spéciales destinées à supporter des appareils ou équipements lourds tels que chauffe-eau, radiateurs, lavabos, …

 

 

 

D'une manière générale, le panneau est tenu en sommet (sous le plafond) par une lisse haute, en pied (sur le sol) par une lisse basse, soit en bois, soit en métal. De plus des éléments raidisseurs verticaux sont prévus afin d'assurer une parfaite stabilité à l'ensemble.

 

 

 

Les normes imposent qu'un vide soit ménagé en somment de cloison, sous le plafond.

 

 

 

D'une manière générale, ces cloisons sont sensibles à l'eau.

 

 

 

Aussi, des plaques de plâtres spéciales, issues d'une fabrication spécifique reconnaissable à la couleur de la face cartonnée, doivent être utilisées dans les locaux humides (douche, salle de bain,…).

 

 

 

De plus, il est alors indispensable de les protéger :

 

-          en pied, à l'aide d'un profil étanche en plastique ;

 

-          au droit des robinets et équipements sanitaires, en prévoyant un revêtement étanche continu (carrelage, plastique mural,…).

 

 

 

En aucun cas, un papier peint même lessivable, ne constitue un revêtement efficacement étanche.

 

 

 

Certaines cloisons sèches sont en terre cuite. Le principe consiste à utiliser des éléments de céramique de grandes dimensions (50 x 60 cm. par exemple) comme pour le carreau de plâtre.

 

 

 

La pose se fait également à joints croisés assemblés par collage.

 

 

 

 

 

10.4     les portes intérieures :

 

 

 

Appelées également porte de communications ou bloc-porte, la porte intérieure dit être mise en œuvre de façon à pouvoir rester ouverte dans n'importe quelle position.

 

 

 

Il en résulte que la pose du bâti ou dormant, puis des paumelles qui servent à son pivotement est un travail délicat.

 

 

 

Dans le but de raccourcir des délais de pose, les fabricants proposent des produits industrialisés lesquels comprennent dormants et l'ouvrants. Les ajustages et équerrages précis sont alors effectués en usine.

 

 

 

Il existe également des portes dites coupe-feu.

 

 

 

Celles-ci sont conçues afin de résister pendant un temps donné, en fonction des locaux à protéger, à un incendie et empêcher la propagation des flammes.

 

 

 

Un procès-verbal attestant le pouvoir coupe-feu est délivré avec la porte

 

 

11                LES PLAFONDS

 

 

 

11.1            généralés :

 

Les plafonds sont des éléments de la construction qui contribuent aux finitions et jouent un rôle dans le confort de la construction.

 

 

 

Un plafond est le dessous -ou sous-face- d'un plancher supérieur ou d'un toit, dans le cas des combles.

 

 

 

Dans tous les cas, il est constitué soit d'un plâtre projeté sur un lattis ou un treillis métallique, soit d'éléments suspendus, par plaques de plâtre à face cartonnée (à l'image des cloisons) ou par briques de terre cuite ou encore par des planches de bois de faible section (lambris).

 

 

 

 

 

11.2          les plafonds sous-face d'un plancher :

 

Pour une dalle pleine, si l'exécution est de qualité, il suffit d'appliquer un enduit de ragréage pour obtenir, avant peinture ou papier peint, un plafond correct.

 

 

 

Pour un plancher constitué de poutrelles et corps creux (hourdis), la technique consiste à exécuter un enduit en plâtre d'au moins 1 cm. d'épaisseur.

 

 

 

 

 

11.3          les plafonds suspendus :

 

Ces dernier sont le plus souvent suspendus à des éléments de la construction qui remplissent d'autres fonctions -solives, entraits de ferme ou fermette par exemple- ou à une charpente spécialement conçue pour les supporter.       

 

 

 

11.3.1    plafond en élément de terre cuite :

 

Ce type de plafond requière de grande qualité professionnelle et doit être réalisé par un spécialiste.

 

 

 

Ce plafond ne doit être envisagé qu'avec des éléments de terre cuite prévus à cet effet, contre lesquels on projette, en sous-face, un enduit au plâtre.

 

 

 

11.3.2    plafond en éléments de lattis :

 

Cette technique consiste à réaliser un enduit en plâtre sur des éléments en bois appelés lattis, fixés par clouage ou agrafage sous des solives ou poutres de plancher.

 

 

 

Ces éléments en lattis peuvent être :

 

-          en bois ;

 

-          en roseaux refendus, le lattis canisse, ou rond, le lattis abris ;

 

-          armés, lattes de bois réunies par une armature métallique, le lattis bacula ;

 

-          métallique, grillage ou treillis métallique.

 

 

 

11.3.3    plafond en plaques de plâtre à faces cartonnées :

 

Les plaques de plâtres sont fixés sur des ossatures en bois ou en métal au moyen de vis ou de clous spécialement adaptés.

 

 

 

Les bords des plaques sont amincis, ce qui permet de dissimuler les joints des raccords entre plaques, par application d'une bande calicot posée entre 2 couches d'enduit spécifique.

 

 

 

11.3.4    plafond en plaques suspendues :

 

Les plaques décoratives en plâtre armé ou en fibres minérales comprimées se trouvent emboîtées dans une résille métallique, elle-même suspendue au plancher supérieur.

 

 

 

 

 

11.3.5    plafond en frisette (ou lambris) :

 

La frisette ou lambris sot des éléments de bois de petites sections comportant un profil à rainures et languettes permettant un encastrement comme un parquet.

 

 

 

 

 

 

12        LES REVETEMENTS DE SOL

 

 

 

12.1            généralités :

 

Ils participent de façon notable au confort, ce sont des éléments de finition

 

indispensable.

 

 

 

On peut établir un classement comprenant 5 types de produits et 2 modes de poses.

 

 

 

            Ces modes de poses sont réglementées par des normes très précises.

 

 

 

 

 

12.2     les 5 types de produits :

 

-          les dallages en pierre : travertin, marbre ;

 

-          les carrelages en éléments durs : terre cuite, grés émaillés,…;

 

-          les thermoplastiques : en dalles ou en lés soudés à chaud ;

 

-          les moquettes : rases, bouclées, à velours coupé ou aiguilletées, pose collée ou sur thibaude avec lés couturées ;

 

-          les parquets bois : traditionnels ou mosaïques.

 

 

 

 

 

12.3          les 2 modes de pose :

 

-          la pose scellée : sur le support, on règle un mortier de pose (ép. 4/5 cm.) que l'on saupoudre de ciment.

 

Les carreaux humidifiés sont posés, alignés puis tapotés.

 

Après la pose on procède au garnissage des joints ;

 

-          la pose collée : le support est, généralement, ragréé avec un enduit de ragréage ou de lissage.

 

Après séchage, la colle est étendue avec une spatule crantée puis le revêtement est appliqué.

 

Ce mode de pose est valable pour les dallages et carrelage minces, les dalles ou lés en thermoplastiques, linoléums ou moquette et les parquets mosaïques.

 

 

 

 

 

12.4          classement des produits :

 

Les performances des produits sont répertoriées selon le classement U.P.E.C.  au sein duquel chaque lettre est l'initiale d'un critère de résistance associé à un indice croissant ( de 0 à 4).

 

 

 

U = critère d'usure (indices de 1 à 4)

 

 

 

P = critère de poinçonnement (indices de 1 à 3)

 

 

 

E = critère de comportement à l'eau (indices de 0 à 3)

 

 

 

C = critère de tenue aux agents chimiques (indices de 0 à 3)

 

 

 

Ainsi un revêtement aura un indice U2 P2 E0 C0 s'il est utilisé, en maison individuelle, dans une pièce principale sans accès à l'extérieur.

 

 

 

Pour une salle de bains, on trouvera un revêtement de classement U2 P E2 C1

 

12.5          revêtements sur chapes flottantes :

 

Quand des chambres se trouvent être contiguës ou situées au-dessous de pièces revêtues de carrelage ou de dalles de pierre, il est recommandé, afin d'obtenir un meilleur isolement aux bruits , d'utiliser dans ces pièces la technique de la chape flottante.

 

 

 

Les chapes flottantes sont armées d'un treillis soudé et disposées au-dessus d'une mince couche résiliente (laine minérale, liège, polystyrène,…). Ces chapes doivent être désolidarisées sur l'entière périphérie de la pièce concernée.

 

 

 

Ces chapes peuvent également servir d'enrobage d'éléments de chauffage par le sol (résistance électrique ou tuyau à circulation d'eau chaude).

 

 

 

 

 

12.6          les revêtements muraux :

 

 

 

12.6.1    généralités :

 

Le but essentiel des revêtements muraux est de protéger les murs et les cloisons contre les projections d'eau et les salissures.

 

Mais ils participent aussi au décor et leur choix dépend des couleurs et du style que l'on veut donner aux pièces.

 

 

 

Pour les salles de bains, les cuisines, les douches et les cabinets de toilette, les revêtements protecteurs les plus employés sont les carrelages, certains revêtements souples et certains panneaux stratifiés considérés comme suffisamment durables et faciles à entretenir.

 

 

 

Toutefois, n'étant pas des éléments spéciaux d'étanchéité, on ne saurait les employer sur des cloisons sensibles à l'humidité (bois et dérivé du bois) sans précautions spéciales.

 

 

 

 

 

12.6.2    les carrelages et faïences :

 

La plupart des carrelages utilisés pour les revêtements de sol peuvent être employés en revêtement mural.

 

 

 

Les faïences demeurent le revêtement classique des murs des salle d'eau.

 

Ils sont le plus souvent carrés ou rectangulaires et mesurent 10 à 20 cm. de côté.

 

 

 

Pour sceller les carrelages, le mortier est de plus en plus abandonné au profit de produits rapides et faciles d'emploi, tels que les ciment-colles, les mortier-colles

 

.

 

Tous ces nouveaux produits, non soumis aux normes, bénéficient d'Avis techniques, dans lesquels sont précisées les conditions particulières d'utilisation : nature et état du support, exposition à l'humidité, température d'utilisation,…

 

 

 

 

 

12.6.3    les revêtements muraux souples :

 

Vendus sous forme de rouleaux, on trouve des lès en mousse de P.V.C., que l'on colle en place avec un produit approprié et recommandé par le fabricant.

 

 

 

Bien entretenu, un tel revêtement peut durer longtemps.

 

 

 

L'efficacité de la protection sera d'autant plus grande que le jointoiement des lès sera correct.

 

 

 

 

 

12.6.4    les panneaux stratifiés :

 

De tels panneaux peuvent être utilisés en revêtements muraux.

 

 

 

Comme pour les revêtements souples, les joints doit être particulièrement soigné car ils sont le point sensible par où peut s'infiltrer l'eau.

 

 

 

12.6.5    les peintures et revêtements décoratifs :

 

Les peintures, vernis, lasures et enduits décoratifs sont appliqués sur des supports pour en modifier l'aspect et participer à la décoration générale, pour protéger les supports fragiles ou encore pour décorer et protéger à la fois.

 

 

 

D'une manière générale, le bon comportement dans le temps de ces produits dépend à la fois de :

 

-          la préparation du support (subjectile) ;

 

-          la qualité du produit appliqué ;

 

-          la compatibilité support/produit ;

 

-          l'exposition à l'ensoleillement ;

 

-          la mise en œuvre.

 

 

 

 

 

12.6.6    les papiers peints :

 

Les papiers peints sont vendus sous forme de rouleaux.

 

 

 

En fonction des motifs de décor du papier, ce dernier est dénommé avec ou sans raccords.

 

 

 

 

 

 

13                LES EQUIPEMENTS TECHNIQUES

 

 

 

 

 

13.1          l'eau :

 

 

 

13.1.1    l'alimentation et la distribution :

 

Il s'agit essentiellement de la desserte en eau, qui comprend :

 

 

 

-          le réseau d'alimentation en eau froide (noté E.F.) ;

 

-          le réseau d'alimentation en eau chaude (noté E.C.) ;

 

-          la production d'eau chaude sanitaire (noté E.C.S.) .

 

 

 

Bien que les grandes surfaces de bricolage mettent à disposition du grand public des produits particulièrement innovants, ces différents réseaux, devant répondre à des normes contraignantes et précises, nécessitent la plupart du temps le recours à un spécialiste.

 

 

 

 

 

13.1.2    l'évacuation :

 

S'agissant de l'évacuation des eaux souillées, on distingue :

 

 

 

-          la collecte des eaux pluviales (notée E.P.), chargées de poussières et de débris végétaux ;

 

-          la collecte des eaux usées (notée E.U.), englobant les eaux vannes (notées E.V.) provenant des toilettes, essentiellement des matières fécales et les eaux ménagères (notées E.M.) provenant des sanitaires et cuisines, lesquelles contiennent des détergents, des déchets, des chlores,… .

 

 

 

Ces différents réseaux sont symbolisés sur les plans techniques par des traits continus ou pointillés de différentes grosseurs.

 

 

 

Généralement, ces traits comportent un fléchage indiquant le sens des écoulements et des pentes des tuyauteries.

 

 

 

 

 

13.1.3    le réseau de distribution d'eau potable :

 

La municipalité fournit l'eau sous pression par l'intermédiaire de canalisations cheminant le long des voies.

 

 

 

Les tuyauteries qui vont de cette canalisation principale au seuil de propriété ou compteur n'appartient pas à l'utilisateur. Elle est propriété et responsabilité du concessionnaire de distribution de l'eau.

 

 

 

Si la pression est trop forte, > à 3,5 ou 4 bars, la mise ne place d'un réducteur de pression (ou détendeur) est recommandée.

 

 

 

A l'intérieur de la construction, la distribution est généralement assurée par des canalisations qui cheminent côte à côte dans le bâtiment à partir d'un ou de plusieurs appareils de production d'eau chaude.

 

 

 

Les canalisations exposées au gel doivent être calorifugées. De même, les canalisations d'eau froide traversant des locaux chauffés seront également protégées, afin d'éviter la condensation.

 

 

 

L'eau renferme une multitude de sels naturels dissous et sa composition varie selon les régions.

 

 

 

Si la température de l'eau augmente, plus la coexistence de ces éléments dissous devient délicate.

 

 

 

On risque alors l'apparition de deux phénomènes forts connus qui dépendent de la nature de l'eau : l'entartrage et la corrosion.

 

 

 

Dans le cas de l'entartrage, les sels dissous se combinent et s'associent pour se déposer aux endroits les plus chauds du circuit notamment les serpentins et les résistances électriques.

 

 

 

Pour la corrosion, les sels dissous s'associent pour attaquer les métaux en contact et parviennent, à la longue, à percer des éléments.

 

 

 

 

 

13.1.4    la production d'eau chaude :

 

 

 

Plusieurs systèmes permettent la production d'eau chaude :

 

 

 

-          la production instantanée :

 

L'eau est réchauffé à la demande par passage dans un serpentin portée à haute température ou par passage sur une résistance électrique ;

 

 

 

-          la production par accumulation :

 

Le chauffage de l'eau est assuré indépendamment du puisage : on chauffe l'eau d'un réservoir en faisant fonctionner pendant plus longtemps un appareil de production de puissance moins importante.

 

 

 

Par contre, le temps de chauffage est généralement long ;

 

 

 

-          la production par semi-accumulation :

 

Le chauffage de l'eau est assuré par le couplage des 2 systèmes précédents.

 

 

 

Le réservoir, dit réservoir tampon, constitue en fait une avance d'eau chaude.

 

 

 

 

 

 

 

13.2          l'électricité :

 

 

 

L'électricité est généralement distribuée :

 

-          soit en courant monophasé de 220 volts (V) ;

 

-          soit en courant triphasé de 380 volts (V).

 

 

 

La puissance des appareils se mesure en watt (W) et celle de l'installation en kilowatts (kW).

 

 

 

Les surintensités de courant sont réglées par des protections appelées fusibles ou disjoncteurs.

 

 

 

Les principales unités de mesure utilisées sont :

 

 

 

13.2.1 la tension :

 

De symbole la lettre U, la tension se mesure en volts (V) et peut se comparer à la pression de x mètres d'eau d'un réservoir hydraulique.

 

 

 

 

 

13.2.2 l'intensité :

 

De symbole la lettre I, l'intensité se mesure en ampères (A) ou milliampères (mA) et peut se comparer à un débit hydraulique dans un tuyau.

 

 

 

 

 

13.2.3 la puissance :

 

De symbole la lettre P, la puissance est égale au produit de la tension (U) par son intensité (I) et se mesure en watts (W).

 

 

 

Par exemple une ampoule de 100 W, un radiateur de 1 500 .

 

 

 

 

 

13.2.4 la consommation :

 

La consommation est égale au produit d'une puissance (P) par un temps de fonctionnement en heure (h).

 

 

 

Par exemple : un appareil de 500 W fonctionnant pendant 4 heures consommera 500 x 4 = 2 000 W, soit 2 kwh (kilowatts/heure).

 

 

 

 

 

13.2.5 le label PROMOTELEC :

 

Promotelec est un organisme décernant des labels pour les logements anciens après rénovation ou neufs en immeubles collectifs ou en maisons individuelles, équipés d'une installation électrique répondant à certaines prescriptions.

 

 

 

L'attribution de ces labels est gratuite et donne accès à des primes.

 

 

 

 

 

13.2.6 la mise en service de l'installation :

 

Le distributeur (généralement EDF) ne peut mettre l'installation sous tension que sur présentation par le constructeur ou l'installateur électricien d'une attestation de conformité visée par le Consuel (Comité national pour la sécurité des usagers de l'électricité) après contrôle sur place.

 

 

 

 

 

13.2.7 la mise à la terre :

 

 

 

L'installation de mise à la terre est constituée par :

 

-          une prise de terre générale est souvent réalisée soit par une boucle en cuivre enterrée à fond de fouille lors de la construction, soit par un piquet enfoncé dans le sol;

 

-          un réseau de conducteurs de protection : repéré par une double coloration, jaune et vert, de leur gaine de protection.

 

 

 

Pour la salle de bains, la réglementation définie 3 volumes :

 

-          le volume enveloppe : toute implantation d'appareils électriques est proscrite, sauf quelques exceptions ;

 

-          le volume de protection : périphérique au 1er volume et où certains types d'appareils sont autorisés ;

 

-          le volume extérieur : aux 2 précédents volumes, pour lequel une gamme plus large d'appareils est autorisée.      

 

 

 

 

 

13.2.8 la liaison équipotentielle :

 

Les éléments métalliques de la salle de bains (canalisations, huisseries,…) doivent être reliés entre eux par des conducteurs de protection constituant la liaison équipotentielle, ce qui élimine tout risque d'électrocution par contact simultané avec 2 éléments conducteurs se trouvant à une tension différente.

 

 

 

 

 

13.3          le gaz :

 

 

 

13.3.1    généralités :

 

En raison même de sa nature, le gaz présente de grands avantages mais aussi de réels dangers.

 

 

 

Il est donc nécessaire de respecter les règles propres aux installations de gaz :

 

-          les canalisations enterrés doivent être protégées ;

 

-          à l'intérieur du logement, les canalisations sont rigides, sauf éventuellement le raccordement des appareils (sur une longueur limitée) ;

 

-          la nature des canalisations et leur mode d'assemblage doivent correspondre aux spécifications des normes et à celles de Gaz de France;

 

-          les fourreaux sont mis en place à chaque traversée de paroi.

 

 

 

 

 

13.3.2    la provenance du gaz :

 

 

 

Dans le cas d'une maison individuelle, le gaz utilisé peut provenir :

 

-          du réseau du distributeur Gaz de France. Dans ce cas le distributeur reste propriétaire jusqu'au compteur, y compris ce dernier -que celui-ci soit placé en limite de propriété ou en façade du logement- ;

 

-          de stockages indépendants assurés par :

 

- des réservoirs fixes -propane- ;

 

- de bouteilles mobiles -propane ou butane-.

 

 

 

 

 

13.3.3    le stockage :

 

            Les conditions de stockage répondent à des normes et spécifications très strictes.

 

 

 

Les récipients mobiles (bouteilles) ou fixes (réservoirs) sont en acier et régulièrement contrôlés par les fabricants dont ils sont la propriété insaisissable.

 

 

 

 

 

13.3.3.1          les bouteilles :

 

Lors du 1er approvisionnement, on paie une consigne qui constitue un abonnement et qui oblige à se réapprovisionner dans la même marque, avec le même gaz.

 

 

 

L'option butane ou propane est donc définitive.

 

 

 

Le butane est distribué uniquement en bouteille de 13 kg et récemment en cube.

 

 

 

 

 

13.3.3.2          les réservoirs :

 

Leur capacité dépend de l'installation et des consommations prévues et varie de 500 à 3 500 kg. Au-delà, des règles sévères imposent l'intervention de spécialistes.

 

 

 

Installés à poste fixe, le fournisseur les loue et se charge du remplissage.

 

 

 

Sur le dessus, les accessoires de remplissage, de contrôle, … sont sous un capot verrouillable.

 

 

 

 

 

13.3.3.3          conditions particulières du butane :

 

Le gaz stocké est liquide. Son passage de l'état liquide à  l'état gazeux n'est possible que si la température ambiante est supérieur à 0°C.

 

 

 

Il convient donc de placer les récipients dans des locaux abrités du gel et la réglementation permet de les placer à l'intérieur des logements.

 

 

 

                        

 

13.3.3.4          conditions particulières du propane :

 

La propane peut passer de l'état liquide de stockage à l'état gazeux d'utilisation jusqu'à - 40 ° C.

 

 

 

La réglementation en vigueur impose que tout récipient de propane soit placé à l'extérieur des locaux d'habitation.

 

 

 

 

 

13.4          le chauffage au fioul -chauffage central-:

 

 

 

 

 

Les chaudières fonctionnant au fioul domestique sont posées sur socle, généralement dans la cave, dans une partie du sous-sol ou du rez-de-chaussée prévue pour la chaufferie.

 

 

 

Suivant le type de chaudière, la réglementation :

 

-          interdit d'utiliser comme chaufferie la salle d'eau, les wc, situés au centre de la maison ;

 

-          impose une arrivée d'air frais et une sortie d'air vicié ;

 

-          oblige au respect de distances de sécurité entre l'appareil et les matériaux pouvant brûler ;

 

-          interdit le stockage de combustible (le fioul) de plus de 1 500 litres dans le même local que la chaudière.

 

 

 

 

 

Une installation de chauffage central comprend généralement  :

 

 

 

-          une chaudière dont la puissance doit être calculée en tenant compte de divers paramètres, tels que :

 

-          degré et qualité de l'isolation de la construction ;

 

-          volume de l'habitation ;

 

-          nombre d'habitants ;

 

-          nombre de radiateurs,… ;

 

-          une pompe, laquelle n'est pas absolument indispensable. En effet, l'eau chaude peut circuler seule par le principe du thermosiphon : l'eau chaude monte naturellement, cédant sa place à l'eau froide qui en se réchauffant monte à son tour.

 

 

 

Dans une installation sans pompe, on est obligé de placer la chaudière le plus bas possible, en général au sous-sol, et on doit employer des tuyaux de gros diamètres.

 

 

 

Lorsqu'une pompe est utilisée, le mouvement de l'eau est accéléré : les radiateurs chauffent donc plus rapidement et davantage ;

 

-          un vase d'expansion, élément impératif pour absorber les variations de volume de l'eau chauffée ;

 

-          un purgeur, puisque l'eau contient toujours un peu d'air ;

 

-          un robinet de vidange, placé au point le plus bas de l'installation ;

 

-          des canalisations, le plus souvent en cuivre ou en acier ;

 

-          des radiateurs, en fonte ou en acier ;

 

-          une régulation.

 

 

 

 

 

13.5          la ventilation mécanique contrôlée :

 

 

 

Dans une maison, le renouvellement de l'air ne doit pas s'accompagner de courants d'air frais désagréables, lesquels nuisent au confort général.

 

 

 

La ventilation des logements est réglée par un arrêté stipulant l'ensemble des débits d'extraction de l'air vicié et d'amenés de l'air frais, en fonction du nombre de pièces principales du logement.

 

 

 

Globalement, l'air frais pénètre dans un logement par des ouvertures situées dans les pièces sèches -séjour et chambres-, tandis que l'air vicié est extrait par des ouvertures situées dans les pièces humides -cuisine, wc, salle de bains-.

 

 

 

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